LUX - « i gotta feeling. » DONE.

nom :Loin de vous décevoir je n’ai strictement rien en commun avec le célèbre écrivain Ernest Hemingway, bien que j’aie lu certaines de ses œuvres. Cela peut paraitre banal mais oui je tiens mon patronyme de ma mère comme les un quart des gens qui peuplent le monde. Hemingway est le nom de jeune fille de ma mère, qui révoltée contre le mariage ne se voyez pas vraiment épouse et mère au foyer. Je le porte tous les jours sans me poser plus de question point final.
prénom(s) : Rien de bien particulier à dire la dessus. Il était prévu que je sois un petit garçon, manque de chance le médecin à mal fait son boulot. Très vite le prénom de base passe de Luc à Lux aussi simplement que ma naissance. « Ange qui apporte la lumière ». La définition latine n’a strictement rien avoir avec moi, bien qu’étant petiote ma mère ne cessait de me le rappeler sans cesse. C’est une appellation comme une autre qui ne pas porter préjudice jusque là. Le suivant en revanche porte toute une signification que je dois aux romans d’Emily Brontë, si ce n’est pas romanesque ? Un peu trop à mon gout m’enfin on ne refait pas le monde. Qui ne connait pas l’héroïque et l’amoureuse Catherine des Hauts de Hurlevent ? Interrogation idiote mais vous avez la réponse voulue.
âge : vingt quatre années au compteur de vie, c’est déjà pas mal.
date de naissance : Erreur génétique ou erreur d’un soir, ma venue au monde est souvent perçue comme un vent religieux tel un vent de Verlaine. J’écoute trop Gainsbourg vous croyez ? Rien de comparable cependant, mais bref. A l’image de l’enfant considéré comme le « messie », je suis née le vingt cinq décembre ; et pour certifier l’information jusqu’au bout à minuit précise. Vous tenez un scoop et moi une tranquillité passagère.
lieu de naissance : Si gamine j’ai connue les coins chaleureux de la Californie, il n’en demeure pas moins que ma ville natale se rapporte a San Francisco.
nationalité : Issue d’une mère américaine et d’un père canadien de naissance, rien ne change vraiment je demeure une américaine.
occupation : La jeunesse est une ivresse rien de plus. Vous êtes jeune durant une période et puis cela passe. Vous faites tous des erreurs que vous pensiez vaines ou tout le contraire, et pourtant parfois le choix s’impose à vous plus qu’autres choses. Autrefois je bossais le soir en tant que strip teaseuse/escort girl pour arrondir les frais de mes études en photographie mais c’est une occupation qui ne fut que passagère et ce grâce au sort d’une seule et unique personne. Néanmoins aux jours d’aujourd’hui je suis photographe, un métier qui me passionne et pour lequel je ne reviendrais pas dessus.
lieu de résidence : San Francisco, Etat Unis.


« Pour celui qui est né, c’est toujours un hasard. ». L’existence est parfois fortuite, blessante, heureuse, jouissante, mais au demeurant elle est toujours surprenante. Si mademoiselle Piaf voyait la vie en rose, et si Gainsbourg sentait les vents mauvais de Verlaine, la mère de Lux à tout de suite compris que son amour impossible pour un musicien adulé ne serait guère envisageable à long terme. La Hemingway grandit dès lors dans un coin tranquille et modeste. Cependant à l’âge de six ans elle se voit vivre en alternance chez son paternel au Canada, ce qui la rend toujours égale à elle-même - en dépit d‘un léger accent francophone qui s‘installe. Contrairement à ce que l’on peut croire, La Hemingway n’est pas fille unique mais ainée d’une cadette qui sonne à être tout son contraire. Mais comme les contraire s’attirent, ces deux là s’entendent assez bien.

« C’est un caractère qui fonde à chacun sa destinée. ». Il y aurait beaucoup de contour à explorer pour décrire combien il est important d’être quelqu’un, mais comprendre un mystère c’est encore mieux. Sous des airs forts mystérieux et réservés se cache une douce coquille qui ne demande qu’à découvrir le monde. Comme on peut le deviner, la douce Luxpossède un comportement à la fois bien trempé et difficile à cerner. Souriante et optimiste, la demoiselle n’hésite pas à démontrer que la vie vaut la peine d’être vécue, et pour renforcer cette idée son obstination et sa détermination ne sont pas de trop. Adepte de la philosophie « l’habille ne fait pas le moine », Lux est de ceux se forgeant sa propre opinion d’autrui. Elle n’aime pas prendre parti pour telle ou telle personne, sachant d’avance à quoi mène ces petits jeux d’enfants. L’obstination dont elle fait preuve, peut en effet causer quelques problèmes à son entourage, car lorsqu’elle à une chose en tête la possibilité de lui faire changer d’avis est mince. En dépit de ce coté affirmé au plus haut point, la brunette demeure une personne calme aimant les moments de solitude emplis d’un certain bonheur constant. Rêveuse mais gardant un penchant pour les répliques philosophique, la Hemingway est dotée d’une humble intelligence qu‘elle cache derrière son assurance. Ne se rendant pas toujours compte de ses propres atouts, la britannique préfère de loin laisser filer les vents des rumeurs. Avec le temps, Woody a su acquérir un calme et une patience légendaire, qui prend le contre pied de plusieurs situations et qui par la même occasion laisse quelques un de ses proches pantois. Et ce genre de situation a le don de la faire rire. En parlant de rires, parlons de dynamisme, et qui dit dynamisme dit paradoxe. La Hemingway en est « victime » de manière imagée bien entendu. Tête sur les épaules, mais pour autant en oublier l’existence, la brune n’aime pas qu’on lui impose des limites. Son imagination débordante trouve sa source de canalisation dans certaines de ses malices mais avant tout de ses prises photographiques. Une inspiration qui sans doute découle d’un facteur précoce. Quoi qu’il en demeure Lux obéit à très vielle chanson qui dit « rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur ! Rêve que tu as des ailes … ». Les hommes n’ont pas d’ailes, mais songe très souvent alors restons réalistes sans pour autant perdre son fil d’Ariane. Voyez la vie en Disney ! Non ?

« Expresso, and cigarettes ? What Else ! ». Célèbre publicité à laquelle la jeune américaine à vraiment du mal à mettre un terme. Lux carbure à la caféine sans cesse telle une drogue lui donnant de l’énergie. De plus c’est une accro aux cigarettes. Un conseil, lorsque la photographe est stressée - seulement énervée - prévoyait des cafetières de réserve. Seulement la belle va devoir revoir ses mauvaises habitudes car pour une femme en enceinte il n’est pas bon de fumer et encore de s’abreuver de trop de café. Quoi qu’il en demeure, Graham, son fiancé n’est pas le moins du monde au courant de sa grossesse. La jeune rebelle à peur de divulguer l’information à son compagnon, mais surtout elle ne sait pas comment le lui dire.

« Quand la musique est bonne ! » La musique adoucit les mœurs c’est bien connu. En même temps lorsqu’on à un père musicien et travaillant dans le métier, on ne peut guère échapper a l’envie d’être appelé par cette douce mélodie de bien être. Et oui, si le père est artiste et bien la fillette ne se trouve pas très loin. Elle a commencée le piano a l’âge de six années et la guitare a suivit le mouvement dans la foulée. Adepte de la période des Beatles ou bien de the Police, Lux est une avertit des musiques phares mais aussi de Muse ou bien des Rolling Stones. Toutes sortes de compositions passent entre ses fines mains de pianiste des plus anciens classiques aux tubes variétés françaises. Autant dire que la musique n’a plus aucun secret pour elle. De l’autre coté de la rive, il n’y a pas que les instruments qui suivent le mur du son et non. Toujours son Ipod sur les oreilles, il lui est impossible de voyager sans, plutôt mourir.

« Parce qu'il y a toujours wouffy dans votre vie ». Quelle magnifique terre et nature avons-nous présentement. Oui, une planète qui est sans cesse pollué par l’environnement, mais avec les nouvelles technologies, c’est ainsi. En revanche s’il y a bien un fait qui révolte la jeune bougonne, c’est bien les animaux en voix de disparition. C’est un sujet qui lui importe beaucoup depuis qu’elle est gamine et elle n’est pas près de s’en défaire. En parlant d’animaux, Lux possède un petit labrador couleur des sables depuis près de six mois. Ce dernier se prénomme Molière et il pourrait très bien vous surprendre ! Un peu comme sa maitresse en somme. Cette boule de poil la suit presque partout mais c’est un petit joueur qui fait encore pas mal de dégâts.

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Cela faisait quelques jours que les nuages et les bruits assourdissants de San Francisco étaient loin derrière elle, et pourtant cela lui manquait quelques peu. Elle se sentait un peu vide, surement du à un sentiment qui la rendait mystérieuse et calme, mais rien de bien intéressant au demeurant. Ces derniers temps, le moral de la troupe Hemingway se devait d’être au beau fixe, et il l’était mais la santé de son coté faisait de la résistance. Voila près de trois semaines que son corps ne suivait plus la cadence de son quotidien rapide et en course, ce qui lui avaient données quelques inquiétudes. Assis sur le rebord des marches de la maison qu’ils avaient louée, Lux fumait sa première cigarette du matin tout en feuilletant le journal du matin. Lunette de soleil sur le crane - une vieille habitude - la jeune future mariée s’adonnait à parcourir de ses yeux azuréens la rubrique politique, ce qui avait don de la faire rire parfois. Graham étant partit visiter sa famille, la Hemingway elle, se retrouvait en compagnie de son compagnon à quatre pattes, Molière et de sa cadette de frangine qui apparemment dormait encore dans les bras délicats du monde de Morphée. Un filet de fumé s’évapora de ses lèvres, et elle tourna encore une énième page du journal britannique. Yarmouth lui semblait plus calme qu’elle ne l’imaginait et c’est sur cette note assez méliorative qu’elle finit sa drogue quotidienne. « Luuuuuux ! Ton téléphone portable sonne encore ! ». Les cris tonitruants de sa sœur parvinrent à ses oreilles telles un réveil matin et dès lors elle se leva d’un bond en direction de la cuisine où elle ne manqua pas de se casser la figure à cause des valises. « Outch! ». Il était clair qu’elle venait de se payer un bon gadin, mais elle se releva sans piper plus de mots, et c’est en se frottant le genou qu’elle se dirigea vers la cuisine. Saisissant le cellulaire, elle décrocha. « Allo ? » « Mademoiselle Hemingway ?! ». Lui annonçant que c’était bien elle à l’appareil, la brune resta bouche baie en vue de la nouvelle que venait lui divulguer son médecin traitant. Sa voix était emprunt d’une certaine panique, et devint dès lors plus fébrile. « Vous êtes sur ? Je veux dire il n’y a pas d’erreurs ?! ». Après quelques brefs propos de courtoisies échangés, la brune aux reflets d’écorces raccrocha et se laissa tomber sur le canapé du salon. Elle soupira alors pour reprendre le contrôle régulier de sa respiration. Un silence s’empara de la pièce. Un silence qui lui était étranger et pourtant ce fut l’aboiement de son chiot que la tira de sa songerie au possible. Ce dernier grimpa a son coté sur le canapé, en déposant gentiment sa tête sur les genoux de sa maitresse. Lui caressant le sommet de son cran, l’américaine répliqua doucement. « Me voila à peine arrivée dans la ville de natale de Graham que je suis dans pétrin. ». Elle finit néanmoins par sourire d’un rire désolant se demandant comment elle allait pouvoir le dire à sa moitié.